Techno

 

L’emploi de l’aluminium pour la confection des chassis a été naturel. RENAULT voulait expérimenter ce matériau d’avenir pour l’industrie automobile et Claude FIOR, qui eut la charge de concevoir la partie mécanique du véhicule, est un adepte convaincu de ses qualités. Après consultation de différents producteurs, RENAULT a trouvé en Hydro-Aluminium le partenaire idéal. L’entreprise norvégienne maîtrise tout le cycle de fabrication, de la fonderie à la création de profilés, jusqu’à l’assemblage des chassis des SPIDER.

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Comparé à l’acier, l’aluminium demande pour sa mise en forme, des presses nettement moins puissantes. Pour répondre à la demande de RENAULT, Hydro-Aluminium a dû développer un aluminium a déformation progressive, utilisé en fonction de ses qualités aux différentes parties du chassis. Ainsi, le chassis a été renforcé et a passé avec succès les crash tests les plus sévères.

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C’est au Danemark que sont construits les chassis du SPIDER. Les profilés d’aluminum y sont mis en forme puis soudés. Chaque chassis se compose de trois parties. Une fois terminés, ils sont ensuite expédiés à DIEPPE, chez ALPINE RENAULT, pour l’assemblage du véhicule.

 

DES SUSPENSIONS TOP NIVEAU

 

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Les suspensions, élaborées à partir du savoir faire de RENAULT, participent elles aussi aux résultats obtenus en matière de comportement et de sécurité. Un comportement typé résolument performant avec un moteur transversal installé en position centrale arrière : le SPIDER est une propulsion, dans la grande tradition de la Berlinette. A l’avant et de chaque côté, deux triangles superposés à axes longitudinaux, des rotules de série montées rigidement sur le chassis (solution rarissime sur une « routière ») et un porte moyeu spécifique avec fusée de série confirment ce choix d’une architecture privilégiant la conduite précise. Le triangle supérieur fait office de bascucleur permettant l’attaque d’un combiné ressort-amortisseur placé transversalement, presque horizontalement. La barre anti-roulis, positionnée bas, voit ses bras reliés aux triangles par des biellettes verticales. La direction est dépourvue d’assistance, cela va sans dire ! Quand aux moyeux, empruntés à l’ALPINE A 610, ils reçoivent son dispositif de freinage complet, disque et étriers.

 

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A l’arrière, la suspension a également le souci complémentaire de favoriser au mieux l’accessibilité mécanique. On retrouve deux triangles superposés, à axes transversaux cette fois, et des rotules montées de manière rigide. Le porte moyeu est maintenu par un bras et une biellette réglable et le triangle supérieur commande directement le mouvement du combiné ressort-amortisseur, toujours presque horizontal mais placé longitudinalement, et par l’action d’une biellette, la barre anti-roulis.